Feuilleton : La longueur : l’historique

Notre Revue veut être un élément de formation et de réflexion pour les entraîneurs.
Toutes les spécialités doivent être abordées et nous essayons d’observer un certain pourcentage, lequel pourcentage devrait s’appuyer sur le nombre de participants par discipline plus que sur les disciplines elles-mêmes mais nous manquons de références dans ce sens et beaucoup d’articles évoluent sur des thèmes transversaux. Nous faisons donc passer régulièrement des articles sur telle ou telle discipline mais ces articles manquent de liens entre eux.
D’où l’idée du feuilleton…

L’origine de la discipline est très ancienne.
Comme ce fut le cas pour d’autres activités physiques répondant à un motif utilitaire, le saut en longueur permit de franchir des fossés ou des ruisseaux (action qui dépasse la seule notion qui est de produire une impulsion pour sauter).
Le saut évolua ensuite vers le franchissement de fosses artificielles, avec « comme seul vestige un mouchoir placé comme cible » afin de matérialiser l’autre
berge.
Jusqu’à l’ère moderne il n’y aura qu’un pas (de plus en plus grand).
Véritable compromis entre la vitesse et la détente (le sprint d’une part, et le saut en hauteur – ou le triple saut – d’autre part), le saut en longueur a sacré des athlètes dont le talent prévalait dans l’une ou l’autre de ces deux spécialités…