Göteberg 2006 : Longueur, de la gestion des marques

Les marques et le problème récurrent de la précision des courses d’élan, un thème qui peut sembler bateau pourtant il s’impose naturellement à ma réflexion compte tenu des raisons de ma présence à Göteborg et de l’expérience vécue lors des jeux d’Athènes.

Je suis très marqué par le souvenir de l’expérience des Jeux Olympiques d’Athènes : en qualification, Kafétien Gomis mordra deux essais et se contentera de la quatorzième place avec 7,99 ; il lui aura manqué sept centimètres pour entrer en finale (finale à laquelle il aurait dû accéder, j’en suis persuadé). Depuis je n’ai eu de cesse d’aspirer à me retrouver dans une situation similaire : accompagner un athlète sur un championnat continental pour l’aider à passer
cet écueil !
Il est intéressant ici de préciser quelle est la problématique à Athènes j’étais habité par la conviction que mon rôle était de garder la tête froide pour permettre à Kafétien de mettre en oeuvre le plan décidé, à savoir tout mettre sur son premier essai. Il m’appartenait de surveiller le passage à la sacro sainte marque de passage à six foulées de la planche tout en veillant à ce qu’il respecte la forme optimale de sa course.