Cinquante ans, et pas une seule ride

Daniel Lamare aurait dit avec son humour particulier : » Quand je pense que l’AEFA a cinquante berges alors que la Seine n’en a que deux ! « .
C’était l’époque où le siège de la LIFA présidé par Michel Marmion, était situé à Paris, rue Richer, juste en face des Folies Bergères, ce qui ne manquait pas d’intérêt, surtout pour les étirements balistiques !

Pas de secret pour s’envoyer en l’air, il faut être souple et avoir une bonne détente vous dirait Jo Maléjjac dans ses commentaires radios au Québec. Trois CTR couvraient la région, Jean Claude Sorge, Jacques Degats et Gérard Goriot qui succéda à un certain Bill Perrin du Racing.
Nous le savions, Robert Bobin le DTN était un fan de Napoléon. Il en connaissait toutes les stratégies pour conduire ses athlètes à la victoire.
Il était accompagné de ses maréchaux, les entraîneurs nationaux qui rendaient compte et dont les pouvoirs étaient forts.
A cette époque, il avait initié les tables rondes nationales des CTR/CTI qui existent toujours actuellement. C’était le rendez-vous des grandes gueules de l’athlétisme. Les grognards du Faubourg Poissonnière se faisaient entendre, mais comme les soldats de l’empereur ils restaient fidèles et dévoués. Les empoignades étaient mémorables et attendues et se terminaient toujours dans la bonne humeur. Le CTR du centre René « la Gueudasse » connu pour sa dégaine et son franc-parler imposait de sa personnalité. C’est lui le « starter » qui donnait le départ des hostilités…